L’Olympique de Marseille (OM) se prépare pour un mercato hivernal mouvementé. Après ses douze recrues estivales, le club souhaite encore renforcer son effectif, tout en se séparant de joueurs devenus indésirables, dont Chancel Mbemba, poussé vers la sortie.
Écarté du groupe professionnel depuis l’été dernier, le capitaine des Léopards de la RDC vit une situation inconfortable à l’OM. En fin de contrat en juin prochain, le défenseur congolais peine à trouver un terrain d’entente avec la direction du club, qui exige une indemnité de transfert.
Le joueur, désireux de quitter Marseille pour signer librement ailleurs et toucher une prime à la signature, se heurte à la fermeté du président Pablo Longoria. Ce dernier réclame environ trois millions d’euros pour acter le départ de son numéro 99.
L’intérêt de Leicester City
Alors qu’un transfert en Arabie Saoudite semblait une option privilégiée, un nouvel acteur pourrait changer la donne : Leicester City. Actuellement 18ᵉ en Premier League, les Foxes cherchent à renforcer leur défense et voient en Mbemba une recrue stratégique.
Pour le Demi-dieu, rejoindre Leicester représenterait une opportunité de retrouver un championnat qu’il connaît bien. L’international congolais a déjà évolué en Angleterre avec Newcastle entre 2015 et 2018, une expérience qui pourrait jouer en sa faveur.
Leicester semble prêt à répondre aux attentes financières de l’OM tout en offrant un salaire attractif à Mbemba, estimé à quatre millions d’euros par an. Une proposition qui pourrait convenir à toutes les parties impliquées.
Cependant, le défenseur pourrait être tenté d’attendre la fin de son contrat pour signer librement et explorer des options plus lucratives. Une stratégie risquée, mais qui pourrait s’avérer payante à long terme.
Le temps presse pour l’OM et Mbemba. Leicester apparaît comme la solution idéale pour mettre fin à cette impasse. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si l’international congolais relancera sa carrière en Premier League ou choisira de patienter jusqu’à l’été.
Nicolas Kayembe