Derrière FATSHI sont rangés les gardiens radicaux du temple qui ne tolèreront, d’aucune manière et au grand jamais, qu’à l’issue des négociations annoncées entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’AFC/M23 que certaines résolutions soient prises, rappelant les accords de triste mémoire caractérisés, notamment, par le partage du pouvoir, en terme de cession de certains postes politiques aux belligérants, par le mixage ou le brassage de certains rebelles au sein de nos forces armées et de la police, au risque d’intégrer les criminels de guerre qui massacrent les populations de l’est. Ce serait, là, des erreurs monumentales, à ne plus commettre, à nouveau.
Pour ce faire, qu’il soit clairement défini qu’au travers desdites négociations, il ne sera pas question d’une quelconque cession de notre souveraineté, et pour ce faire, nos représentants se devront de s’opposer à toutes manœuvres qui tendraient à la siscion, même, partielle de certains de nos territoires, ou à la balkanisation de notre pays, car le nerf de cette guerre nous imposée injustement n’est rien d’autres que les richesses minérales qui abondent dans notre sous-sol.
Le temps est, donc, venu de procéder au choix judicieux des experts qui vont participer, pour compte de la RDC, auxdits travaux, en tenant compte non seulement de leurs compétences, de leur moralité, mais également de leur capacité d’éveil de conscience patriotique qui devrait les animer, tout le long de ces négociations.
Après tous les revers que viennent de subir le Rwanda et ses alliés de l’AFC/M23, suite aux résolutions de différentes organisations internationales, ainsi que la position de plusieurs États occidentaux, condamnant l’agression dont est victime la RdC, ainsi que toutes les exactions commises sur les populations de l’est, l’option de la voie de la pacification négociée de celle-ci n’est pas mauvaise en soi, si elle conduit très rapidement, à une paix durable, et cela prouve davantage la volonté du Président de la République, son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de régler pacifiquement cette situation qui vient au moment où le gouvernement s’emploie à mettre en exécution sa feuille de route , dans le cadre du présent mandat en cours dont la mission est l’émergence de la RDC.
Le destin de notre grand pays étant entre nos mains, il nous appartient de faire primer nos intérêts afin de conserver notre totale indépendance, chèrement acquise.
Ne bradons pas notre souveraineté, et sauvegardons quel qu’en soit le prix, notre intégrité territoriale, au risque que l’histoire nous juge sévèrement, car le peuple congolais en a trop souffert, en particulier celui de l’est.
Que des négociations qui s’annoncent, il nait une volonté de pacification définitive de la région, en ce moment qui coïncide avec la fête de Pâques dont la symbolique se trouve être la vie et non la mort.
Fait à Kinshasa, 17 mars 2025.
Me Clément KITENGYE-KISAKA,
Président national du Congrès national pour la République
Missionnaire de l’Eveil de conscience politique et patriotique