La crise sécuritaire et humanitaire qui frappe l’Est de la République démocratique du Congo continue de mobiliser l’attention de la communauté internationale. Après son échange avec le président Félix Tshisekedi, le membre du Congrès américain Ronny Jackson a rencontré, ce lundi 17 mars, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Accompagné de l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, l’émissaire de l’administration Trump a réaffirmé le soutien de Washington à l’intégrité territoriale du pays face à l’incursion de l’armée rwandaise et aux exactions des rebelles du M23.

Au cours de cet échange, Ronny Jackson a souligné l’intérêt des États-Unis à voir une région des Grands Lacs pacifiée, condition essentielle pour favoriser la coopération économique et sécuritaire. Il a salué les efforts diplomatiques en cours, notamment les discussions prévues à Luanda sous l’égide du président angolais João Lourenço, tout en insistant sur la nécessité d’un dialogue direct entre les gouvernements congolais et rwandais. Pour l’administration Trump, la résolution durable de cette crise passe à la fois par une approche politique et diplomatique.
Dans la même dynamique, Vital Kamerhe s’est entretenu avec l’ambassadrice d’Espagne en RDC, Carmen Diez Orejas. Cette dernière a réaffirmé l’engagement du royaume espagnol à soutenir la souveraineté congolaise sur la scène internationale. Rappelant l’ancienne amitié entre les deux nations, elle a insisté sur la volonté de Madrid de poursuivre son appui à la RDC, tant au niveau diplomatique qu’humanitaire, dans un contexte où les violations territoriales fragilisent la stabilité du pays.

Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre des efforts diplomatiques initiés par la présidence de l’Assemblée nationale pour renforcer l’appui international à la RDC. Face à l’urgence de la situation, Vital Kamerhe a plaidé pour une implication accrue des partenaires internationaux dans la mise en œuvre de solutions durables. Il a notamment insisté sur la cohésion nationale comme élément clé pour prévenir de nouveaux conflits et consolider les avancées obtenues sur le plan sécuritaire.
CB