Les violences entre les groupes Wazalendo et la coalition AFC/M23 dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, ont forcé près de 28 000 personnes à fuir leurs villages. Des localités comme Ngandu, Kibarama, Kibirira et Bulwi se sont vidées de leurs habitants, contraints de chercher refuge à Nkumba, Muranga et Chanjavu. Malgré un retour partiel d’environ 40 % des déplacés dans leurs communautés, la majorité demeure en situation précaire, sans accès aux besoins essentiels.
Christian Zigani Ramwambali, président de la société civile de Walungu, alerte sur les conditions de vie alarmantes de ces familles. « Ils ont abandonné leurs champs et se retrouvent dans des ménages sans moyens de survie », témoigne-t-il, appelant à une intervention rapide des autorités et des organisations humanitaires. L’absence de vivres, d’abris et de soins médicaux menace directement la survie de ces déplacés internes.
Alors que la situation sécuritaire reste volatile, les appels à l’aide se multiplient. Les acteurs humanitaires sont exhortés à déployer une assistance d’urgence pour éviter une catastrophe humanitaire. Dans un contexte où les conflits armés continuent de fragiliser les communautés locales, la réponse à cette crise s’impose comme une priorité pour prévenir une aggravation du drame.
CB