Il y a quelques jours, Louis Watum Kabamba, ministre en charge de l’industrie et PME a réuni les Directeurs généraux et Présidents du Conseil d’administration des structures relevant de sa tutelle, notamment ARSP, FOGEC, ANADEC et APROCM.
Les échanges ont tourné autour de l’évaluation du processus en cours visant à apurer les arriérés de la redevance sur la sous-traitance, dus par l’ARSP aux différentes structures évoluant dans le secteur de l’entrepreneuriat.
A ce sujet, le ministre a rappelé que ces fonds sont destinés à la promotion de l’entrepreneuriat selon la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration franche entre les parties prenantes afin d’atteindre des résultats concrets.
Le ministre a également mis en place une commission chargée d’examiner la loi sur la sous-traitance et d’élaborer un avant-projet de loi sur le contenu local.
« Dans le cadre de la réforme législative, Louis Watum Kabamba a constitué une commission pour relire la loi sur la sous-traitance et élaborer un avant-projet de loi sur le contenu local. L’objectif est de garantir aux entreprises nationales une part significative des marchés et contrats, un levier essentiel pour renforcer la compétitivité du secteur privé congolais. Cette loi, qui suivra prochainement le parcours législatif, devrait permettre de créer des opportunités d’affaires pour les entreprises locales, stimulant ainsi l’économie nationale. »
Dans un environnement de plus en plus digitalisé, le ministre tient aussi à faciliter l’accès à l’entrepreneuriat à travers la création de plusieurs plateformes numériques. L’une des plus innovantes est E-KAZI, un assistant virtuel qui aide les entrepreneurs dans la conception, la création et la mise en place de leurs entreprises. Cette plateforme simplifie l’ensemble des démarches administratives et facilite la mise en œuvre des projets entrepreneuriaux.
Par ailleurs, il a instauré une pratique régulière de séances de travail techniques avec les responsables des structures d’accompagnement. Ces rencontres ont pour but d’évaluer les performances individuelles et collectives, de favoriser la synergie entre les différentes structures et de garantir une évolution cohérente du secteur. Le ministre contribue également à la modernisation du secteur industriel et des PME, garantissant ainsi de meilleures conditions de vie et de travail aux Congolais. Les entrepreneurs, désormais mieux accompagnés et soutenus, sont appelés à jouer un rôle central dans la construction d’une économie plus forte et plus compétitive.
Le Libre Débat