Modeste Bahati, président du regroupement politique AFDC-A, a exprimé ses vives préoccupations concernant la récente restructuration du Présidium de l’Union sacrée de la Nation (USN). Lors d’un échange avec le Conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, il a dénoncé la gestion de cette restructuration par le secrétaire permanent de l’USN, André Mbata, qu’il accuse de provoquer une frustration parmi les acteurs politiques, particulièrement les chefs de regroupements et partis politiques.
Bahati a souligné que le rôle d’un secrétaire permanent ne devrait pas empiéter sur celui des autorités politiques de référence, estimant que ce manque de considération pourrait nuire à la cohésion au sein du mouvement. Pour lui, un secrétaire permanent ne doit pas prendre des décisions à la place des dirigeants politiques, ce qui pourrait créer une fracture interne préjudiciable au bon fonctionnement de l’Union sacrée.
Le sénateur a également précisé que le gouvernement d’union nationale qui se profile doit être un gouvernement de combat. Il insiste sur la nécessité d’un exécutif prêt à relever les défis géopolitiques et sociaux, notamment en ce qui concerne la récupération des territoires occupés et la résolution des problèmes sociaux majeurs qui frappent le pays. Il appelle à un gouvernement capable de répondre à ces urgences nationales.
Cette sortie de Bahati intervient après des critiques similaires de la part de sénateurs UDPS, qui ont également demandé l’arbitrage du président Félix Tshisekedi sur cette restructuration. Le climat au sein de l’Union sacrée semble tendu, avec des divergences croissantes sur la gestion de ce grand regroupement politique.
CB