La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, a réitéré l’engagement du gouvernement à combattre l’impunité face aux crimes graves commis sur le territoire national. C’est ce qu’elle a affirmé mercredi 26 mars 2025 lors d’une rencontre avec une délégation d’experts mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, venus évaluer la mise en œuvre de la justice transitionnelle en RDC.
À la tête de cette délégation, Marie Thérèse Bocoum a salué l’ouverture des autorités congolaises à une coopération renforcée avec les Nations unies. Elle a rappelé que leur mission s’inscrit dans le cadre d’un mandat élargi, incluant la mise en place de commissions d’enquête et des mécanismes de documentation des violations des droits humains. L’objectif est d’apporter des réponses concrètes aux nombreuses exactions qui ont marqué le pays, particulièrement dans l’Est.
Cette visite intervient dans un climat sécuritaire de plus en plus préoccupant. Depuis janvier, la recrudescence des violences dans l’Est de la RDC a provoqué des déplacements massifs de populations et exacerbé la crise humanitaire. Par ailleurs, l’évasion de plusieurs détenus à la suite de récentes attaques contre des prisons a accru les risques sécuritaires, exposant davantage les défenseurs des droits de l’homme à des menaces.
Avec cette dynamique de collaboration entre Kinshasa et l’ONU, des mesures concrètes pourraient être mises en place pour garantir justice et réparations aux victimes. Pour le gouvernement congolais, la justice transitionnelle reste un levier essentiel pour restaurer la confiance des populations et asseoir une paix durable.
CB