Face à la tragédie provoquée par les récentes inondations en République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a convoqué, le mardi 15 avril 2025 à la Cité de l’Union africaine, une cellule de crise réunissant les autorités nationales et provinciales. Objectif : coordonner une riposte rapide et efficace à cette catastrophe qui a particulièrement frappé la ville de Kinshasa.
Le bilan humain est lourd. « 75 compatriotes sont décédés, et plus de 11 000 personnes sont sinistrées », a rapporté le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, à l’issue de la réunion. Les victimes, provisoirement accueillies dans quatre sites aménagés, vivent dans une précarité grandissante. Le gouvernement promet de leur venir en aide sans délai.
Au-delà de l’urgence humanitaire, des mesures structurelles ont été évoquées pour éviter que de telles scènes ne se reproduisent. L’accent sera mis sur la démolition des constructions anarchiques dans les zones dites non aedificandi. « Dans les jours à venir, nous annoncerons formellement les mesures prises, notamment la destruction de ces constructions », a insisté Patrick Muyaya, appelant à un respect strict de l’urbanisation.
Le chef de l’État a, pour sa part, exhorté l’exécutif à maintenir la mobilisation. « Le gouvernement doit continuer d’apporter un soutien constant aux populations affectées », a déclaré Félix Tshisekedi, insistant sur « l’importance de la solidarité nationale » face à cette épreuve.
CB