Participant aux assemblées de printemps du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale, la délégation de la RDC, conduite par le gouverneur pays des institutions de breton Woods, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likonde et le Ministre d’État, Ministre du budget Aimé Boji Sangara a échangé au siège de la Banque mondiale avec M. Ndiaye Diop, nouvellement nommé Vice-président Afrique en remplacement de madame Victoria Akwakwa.

Les discussions ont porté sur deux priorités : l’état des déclencheurs de l’appui budgétaire de 600 millions USD et la structuration des projets dans le cadre de l’allocation IDA-21.
Dans leurs interventions respectives, les deux représentants du gouvernement congolais ont salué l’accompagnement de la Banque mondiale dans l’exécution du programme gouvernemental, conduit par la Première Ministre Judith SUMINWA, sous le leadership éclairé du Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Ils ont rappelé la résilience dont a fait preuve l’économie congolaise malgré l’agression du Rwanda et de ses supplétifs du M23.
Les deux membres du gouvernement congolais ont précisé que la guerre dans l’Est impacte négativement le tissu socio-économique, mais que le Gouvernement reste fermement engagé dans la mise en œuvre des réformes et l’observance de la discipline budgétaire pour préserver et consolider la stabilité macroéconomique.

Abordant la question des ressources naturelles, les deux financiers congolais ont insisté sur la nécessité de transformer les minerais critiques dont regorge la RDC en un véritable levier de développement.
Mettant en exergue l’état d’avancement des réformes convenues avec les partenaires du FMI et de la Banque Mondiale, les deux ministres ont plaidé pour un décaissement rapide de l’appui budgétaire et l’ouverture des discussions sur la seconde tranche attendue d’ici décembre 2025.
La RDC a proposé de concentrer les appuis de l’IDA-21 sur des projets structurants : gestion des déchets à Kinshasa, gratuité de l’enseignement via PERSE-2, mobilisation des recettes (projet Encore), études d’infrastructures, pôles agricoles, et routes de desserte (PACT).
La paix à l’Est a été évoquée comme condition essentielle de stabilité pour la RDC et la sous-région.
À ce sujet, le Ministre du budget a insisté que l’appui budgétaire attendu aiderait le gouvernement à accélérer la mise en œuvre des réformes en cours.
Sur le dossier GAFI, le Ministre de finances a réaffirmé l’engagement de la RDC dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et l’enrichissement illicite, citant le Décret portant déclaration du patrimoine de l’agent public de l’Etat et des membres de sa famille immédiate en RDC .
Avec Cellcom