En marge des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a porté haut les aspirations sociales de la République démocratique du Congo lors d’une rencontre stratégique avec la direction Afrique de la Banque mondiale. Accompagné de son collègue du Budget, Aimé Boji, le ministre a sollicité un décaissement rapide de l’appui budgétaire, saluant les avancées des réformes entreprises à Kinshasa.
« Il est impératif que les efforts du gouvernement congolais soient appuyés de manière tangible, notamment par une mobilisation rapide des fonds promis », a déclaré M. Fwamba. Selon lui, ces ressources sont essentielles pour concrétiser les politiques publiques prônées par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, en particulier dans les domaines sociaux.
Le ministre a insisté sur l’importance d’orienter les financements du cycle IDA-21 vers des secteurs à fort impact : santé, éducation, infrastructures agricoles, digitalisation et lutte contre la pauvreté. « La transformation structurelle du pays passe par des investissements concrets dans le développement humain et les infrastructures de base », a-t-il martelé.
La question sécuritaire a également été abordée, notamment la crise persistante dans l’Est du pays. M. Fwamba a souligné que « le retour à la paix dans cette région est un levier fondamental pour stabiliser l’ensemble de la région des Grands Lacs », insistant sur la nécessité d’un accompagnement international accru.
Face à ces sollicitations, la Banque mondiale a salué les efforts du gouvernement congolais et a réaffirmé sa volonté de l’accompagner, notamment dans la sortie de la liste grise du GAFI. Un enjeu que Kinshasa considère comme stratégique pour renforcer la confiance des partenaires internationaux et stimuler les investissements directs étrangers.
CB