La République démocratique du Congo intensifie ses efforts de stabilisation et de développement. Lors du Conseil des ministres tenu le vendredi 2 mai à Kinshasa, le gouvernement a validé plusieurs mesures prioritaires, notamment dans les domaines de la formation des ex-combattants et de la sécurité nucléaire. Deux axes jugés stratégiques dans la consolidation de la paix et la modernisation du pays.
Dans un contexte de sortie de crise, l’exécutif mise sur la réinsertion professionnelle des anciens combattants. Le ministre de la Formation professionnelle a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDR-CS). « Ce protocole vise à doter les ex-combattants de compétences concrètes afin d’assurer leur réinsertion économique et sociale », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’un accompagnement qualifiant.
Parallèlement, le gouvernement ambitionne de bâtir une expertise nationale solide à travers des instituts d’État spécialisés. En collaboration avec plusieurs universités technologiques, des cycles de formation avancée seront mis en place pour anticiper les besoins du marché. « Nous voulons anticiper la construction d’instituts pour former une main-d’œuvre hautement qualifiée », a affirmé le ministre, insistant sur la nécessité d’investir dans le capital humain pour stimuler la transformation économique.
Toujours dans le domaine de l’enseignement technique, l’organisation des examens de certification professionnelle en 2025 a été confirmée. Le ministre de tutelle a obtenu le soutien du gouvernement afin de garantir la bonne tenue de ces épreuves, jugées cruciales pour renforcer la crédibilité du système de formation professionnelle.
Sur le plan de la recherche scientifique, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi sur l’usage sécurisé des rayonnements ionisants. Présenté par le ministre en charge du secteur, ce texte législatif encadre l’utilisation des technologies nucléaires. « Il s’agit de protéger les citoyens tout en assurant la conformité avec les standards internationaux en matière de sécurité nucléaire », a-t-il expliqué.
CB