Le gouvernement, par le biais du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemin Shabani., a engagé le jeudi 15 mai un dialogue stratégique avec les principaux partenaires techniques et financiers pour activer le mécanisme national de réponse aux risques de catastrophes.
Lors de cette réunion tenue dans la capitale congolaise, les discussions ont porté sur le rôle central de la Cellule Permanente d’Alerte et d’Urgence (CPAU) dans la nouvelle stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes. « Il est urgent de doter notre pays d’un système cohérent, opérationnel et proactif pour faire face aux multiples crises qui affectent nos provinces », a affirmé le Vice-Premier Ministre devant les représentants de l’OCHA, du PAM et de la Banque mondiale.
La CPAU, pierre angulaire de cette politique, devra coordonner l’ensemble des structures de prévention et de gestion des catastrophes, tout en préparant la création de la future Direction Générale de Secours Incendie (DGSI). « La CPAU n’est pas une simple cellule technique, elle est la cheville ouvrière de notre dispositif national d’urgence », a-t-il insisté.
Les autorités congolaises ont présenté à cette occasion la feuille de route de la CPAU pour la période 2025-2026, en insistant sur la nécessité d’un soutien multisectoriel. Objectif : renforcer la capacité d’anticipation et de réaction rapide face aux aléas naturels ou provoqués par l’homme. « Ce plan d’action ambitieux doit bénéficier d’un accompagnement conséquent pour être efficace sur le terrain », a plaidé SHABANI LUKOO BIHANGO.
En réponse, les bailleurs de fonds se sont montrés réceptifs. Le représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a salué « une démarche structurée et alignée sur les standards internationaux », tandis que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et la Banque mondiale ont réaffirmé leur engagement à appuyer cette dynamique nationale.
« Nous voyons dans cette initiative une réelle volonté politique de changement », a déclaré un responsable de la Banque mondiale, soulignant que « la prévention est toujours moins coûteuse que la réparation ». Les partenaires ont également proposé de contribuer à la formation des intervenants et à l’équipement des unités d’intervention d’urgence.
CB