Sous une pluie battante, une foule dense s’est réunie ce lundi au parking emblématique de la 13e avenue Tshopo pour exprimer son soutien au ministre des Finances, Doudou Fwamba. Les habitants de Kisangani, toutes générations confondues, ont dénoncé ce qu’ils qualifient d’« acharnement politique » orchestré par le député national Willy Mishiki contre un homme qu’ils perçoivent comme « intègre et efficace ».
Cette mobilisation spontanée révèle un tournant : des citoyens prêts à s’engager ouvertement en faveur des responsables politiques qu’ils estiment compétents. « Doudou Fwamba est le seul ministre des Finances que nous avons vu réellement travailler », lance un manifestant. Pour lui, l’action du ministre est palpable jusque dans les rues asphaltées de Kisangani, un progrès longtemps attendu.
Les manifestants voient dans les attaques dont fait l’objet le ministre un retour des vieux démons de la politique politicienne. « Il dérange ceux qui ont profité du système. Aujourd’hui, ils veulent lui mettre les épluchures de bananes pour qu’il tombe », accuse un autre participant, pointant du doigt les pratiques de détournement combattues par Fwamba.
Depuis sa nomination, le ministre Doudou Fwamba s’est imposé comme un artisan de la rigueur budgétaire, salué pour sa capacité à mobiliser les recettes publiques et à en rationaliser l’usage. « Il a stabilisé le cadre macroéconomique. On voit la différence dans notre quotidien ici à la Tshopo », affirme un enseignant venu manifester.
Les habitants disent reconnaître dans son action une fidélité à la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi. « C’est un homme de terrain, pas de discours. Il applique ce que dit le président, et on le ressent », ajoute une femme d’âge mûr, saluant également les projets d’infrastructure récemment réalisés dans la province.
Au-delà du soutien à un ministre, c’est un message d’alerte que les manifestants ont adressé aux autorités. « Nous demandons au président de la République de s’impliquer pour que la vérité triomphe. On ne peut pas laisser les gens salir gratuitement ceux qui travaillent », ont-ils déclaré à la presse.
Le député Willy Mishiki a été directement mis en cause par la foule. « Qu’il sache que nous veillons. Ce genre de manœuvres ne passera pas inaperçu », a prévenu un leader communautaire présent sur les lieux. Les manifestants réclament la fin de ce qu’ils perçoivent comme une campagne de déstabilisation.
En somme, cette mobilisation populaire à Kisangani révèle une évolution dans la conscience citoyenne congolaise. Soutenir un dirigeant politique n’est plus un acte partisan, mais une revendication de continuité dans la bonne gouvernance. Doudou Fwamba, devenu symbole d’une gestion rigoureuse des finances publiques, semble incarner cette aspiration.
CB