Il sied, d’entrée de jeu, de signaler que la Banque Mondiale met un accent particulier sur l’éducation dans un Etat. Pour cette institution financière internationale, l’éducation joue un rôle crucial dans le développement et le progrès de la société, tant pour les individus que pour les communautés. Elle permet de réduire la pauvreté, d’améliorer la santé, de promouvoir l’égalité des genres et de favoriser la stabilité sociale et économique.
L’éducation est un facteur essentiel pour la croissance économique. Une population éduquée est plus productive, créative et innovante, ce qui stimule l’économie et attire les investissements. L’éducation aide à réduire les inégalités, à améliorer la santé et la qualité de vie, et à promouvoir la tolérance et le respect des droits de l’homme.
L’éducation est essentielle pour la participation citoyenne et l’engagement politique. Elle permet aux individus de comprendre leurs droits et leurs devoirs, de participer aux processus démocratiques et de défendre leurs intérêts.
Ainsi, à l’heure s’achève l’année scolaire 2024-2025, notre Institut d’analyses socioéconomiques a interrogé des parents afin qu’ils désignent eux-mêmes les ministres qui se sont distingués par des actions palpables dans le secteur éducatif de notre pays.
Ci-dessous le résultat de ce sondage :
Willy Bakonga Wilima : 78%

Pendant son mandat de ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST-, Willy Bakonga avait mené des actions qui ont sensiblement transformé le paysage éducatif congolais. Il a brillé par des réalisations qui font de lui un architecte du système éducatif congolais.
Sa contribution au redressement de l’éducation en RDC aura été un motif d’espoir pour un avenir meilleur, aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. Son expertise, en tant politique et opérateur pédagogique, a été mise à profit par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour l’atteinte des résultats actuels dans ce secteur.
Les actions d’éclat menées tout au long de son mandat portent sur la gratuité de l’enseignement primaire, ce qui a permis à des milliers d’enfants d’accéder à l’éducation, débarrassant ainsi les parents du fardeau financier.
En éliminant la contribution financière des parents pour les enseignants, il a allégé à la fois leur charge, et favorisé l’accès à l’éducation aux enfants des familles démunies.
Grâce à ses propositions soumises au gouvernement, plusieurs options avaient été levées, au début de l’année scolaire 2019-2020, pour le démarrage de ce programme phare. Il s’était agi notamment de la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents de la maternelle jusqu’au secondaire, la multiplication des salaires des enseignants debout et assis, passant de 120 à 380.000 FC, voire 400.000 FC, ce qui équivalait à l’époque à 250$, la régularisation des salaires en faveur de plus de 100 mille enseignants non payés qui avaient attendu plus de 15 ans et n’espéraient plus d’être payés un jour, la levée du moratoire décrété en 2014 par le Premier ministre Matata Ponyo bloquant la mécanisation des écoles et des enseignants nouvelles unités-NU-, le recensement de nouvelles écoles et de nouvelles unités en février 2020 –ORNU-, qui a abouti à un fichier consolidé de 144.944 NU, le payement de 55000 Nouvelles Unités (N. U) du primaire mentionnés dans le fichier ORNU en octobre 2020, l’octroi des frais de fonctionnement aux écoles primaires publiques, l’instauration à l’époque de COVID, de l’enseignement à distance pour sauver l’année blanche, en prenant lui la craie dans certaines écoles. L’enveloppe salariale était bien utilisée pour régulariser les véritables enseignants, et non utilisée au profit de non enseignants.
En refaisant appel à un acteur politique et promoteur des écoles, la RDC pourra continuer à s’attendre à un meilleur système éducatif. Son parcours, marqué par des efforts personnels pour construire sa vie à travers l’enseignement, fait de lui un modèle pour de nombreux jeunes congolais.
Raïssa Malu : 62%

Dans le rapport d’activités de son sous-secteur, couvrant la période de juin 2024 à février 2025. La ministre Raïssa Malu rend compte de l’évolution du système éducatif de la RDC. Elle relève qu’il s’agit d’un rapport de quatre grands axes, dont « Gouverner autrement »; « les écoles plus adaptées »; « l’amélioration de la qualité »; « Former des citoyens, pas seulement des élèves ». Elle présente une cartographie complète du système éducatif national, revient sur les principales réalisations du ministère, analyse les difficultés rencontrées au cours de la période couverte, et trace les grandes priorités stratégiques pour la période 2025-2029, en lien avec le Plan Quinquennal du ministère.
Raïssa Malu a souligné en outre que ce rapport met en évidence les efforts déployés pour renforcer la gouvernance du système éducatif, améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement, promouvoir les valeurs de la Nouvelle Citoyenneté et accélérer la transformation numérique du secteur. Le rapport souligne aussi les réformes administratives entreprises pour modéliser l’inspection générale et la gestion des examens à travers des outils numériques, ainsi que les partenariats stratégiques initiés, notamment pour le déploiement d’une plateforme nationale d’enseignement à distance.
Maker Mwangu : 58%

Maker Mwangu a enregistré des bons résultats en matière d’accès des enfants à l’éducation, grâce à une stratégie mise en place par le ministère de l’EPS-INC, des programmes de renforcement des capacités des cadres de commandement de l’EPSP, des directeurs de provinces éducationnelles, des inspecteurs de l’enseignement, des directeurs des établissements d’enseignement technique et centres de formation professionnelle, et des enseignants, sur la nouvelle méthode pédagogique de l’approche par compétences, et de réalisation d’une production technique de qualité, le Projet d’appui à l’enseignement technique et formation professionnelle.
Ndom Nda Ombele 52%

Ndom Nda Ombel s’efforce d’améliorer l’accès à l’éducation pour tous les enfants et adolescents, en particulier dans les zones rurales et marginalisées. Il avait travaillé à renforcer la qualité de l’enseignement en assurant un enseignement de qualité pour tous, en renforçant l’expertise des enseignants et en mettant en place des programmes pédagogiques innovants. Il avait pris l’’engagement de moderniser le système éducatif en adoptant des technologies numériques et en favorisant l’apprentissage par compétences.
Tout en encourageant la recherche en éducation et encourageant l’innovation dans les pratiques pédagogiques ; il avait travaillé avec les partenaires locaux et internationaux pour améliorer l’accès à l’éducation et la qualité de l’enseignement.
Tony Mwaba 49%

Tony Mwaba a enregistré ses nombreuses réalisations enregistrées dans son secteur de l’EPST depuis son arrivée à la tête de ce ministère. Au nombre de ces réalisations, le numéro un de l’EPST peut mentionner la suppression des frais de scolarité que payaient les parents au niveau primaire, notamment le minerval, les frais des bulletins scolaires, d’identification des élèves ainsi que ceux de participation à l’examen national de fin d’études primaires pour les établissements publics et privés agréés. Tous ces frais sont désormais pris en charge par l’État congolais.
Selon Tony Mwaba, le Trésor public a également pris la prise en charge de 266.220 enseignants nouvelles unités (NU) et personnels des bureaux gestionnaires. L’effectif des enseignants payés passe ainsi de 410.254 à 676.454. Par ailleurs, il a affirmé que le salaire moyen d’un enseignant est passé de 159.662 FC à 367.023 FC.
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