La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCi-TSHOPO) monte au créneau pour alerter l’opinion publique sur des irrégularités dans le processus de réparation des victimes du conflit intercommunautaire Mbole et Lengola dans la commune de Lubunga, à Kisangani. Dans un communiqué, elle affirme avoir appris « de sources dignes de foi que le processus de réparation des victimes du conflit entre Mbole et Lengola dans la Commune de Lubunga à Kisangani » présente des anomalies inquiétantes.
Selon la NDSCi, « le processus mis en place présente des moments de toutes pièces ou mieux des fausses victimes bénéficiaires de la réparation au détriment des vraies et véritables victimes de ce conflit ». Le document dénonce notamment la manipulation de certaines données par des acteurs intéressés.
Elle pointe du doigt « le monnayage des jetons par certaines autorités locales », facilité par « des enquêteurs recrutés clandestinement par des organisations de la société civile qui ont usé de leurs relations avec les victimes de terrain ». Ces pratiques, note la structure, auraient permis d’enregistrer de faux bénéficiaires.La NDSCi cite également le rôle joué par « certains acteurs étatiques et autres organisations opportunistes et des acteurs autoproclamés « PYROMANES », mais devenus aujourd’hui « SAPEURS-POMPIERS » ». Elle interpelle à ce sujet le FONAREV, organe rattaché à la Présidence de la République, lui demandant de préserver sa crédibilité.
« Elle en appelle à la vigilance du FONAREV, une structure qui relève de la Présidence de la République qui, si elle ne fait pas attention, risquerait de se discréditer et de ternir son image de marque ». Un appel est aussi lancé pour un dialogue plus inclusif entre les acteurs de la société civile et le FONAREV afin d’envisager un meilleur accompagnement des victimes.
Enfin, la NDSCi rappelle que les horreurs du conflit Mbole et Lengola ne doivent pas se limiter à la réparation financière : « la « Réparation » qui est l’un des quatre piliers de la justice transitionnelle tout comme celui de la « Vérité », de la « Justice » et de la « Réconciliation » ne devrait être considérée comme le point d’achèvement de la justice transitionnelle ».
CB
