Dans le cadre de la vaste opération de sécurisation urbaine baptisée « Ndobo », initiée par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Shabani Lukoo Bihango J., une audience foraine s’est tenue ce vendredi 11 juillet au camp Lufungula, à l’initiative du tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe. Vingt-trois individus ont comparu devant la justice, dont vingt présumés kulunas poursuivis pour des actes qualifiés de terrorisme, et trois braqueurs armés, accusés d’avoir commis des forfaits avec des armes de guerre.
Lors de cette audience publique, le ministère public a tenu à rappeler la gravité des charges, affirmant que les faits reprochés aux prévenus sont « passibles de peines de servitude pénale ». Après l’étape d’identification, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au lundi 14 juillet pour la poursuite de l’instruction. Ce procès s’inscrit dans une dynamique de répression judiciaire exemplaire voulue par les autorités pour enrayer le climat d’insécurité qui gangrène certains quartiers de Kinshasa.
À noter que l’Opération Ndobo, menée avec l’appui actif de la Police Nationale Congolaise (PNC), s’étend déjà au-delà de la capitale. Des appuis techniques et financiers ont été octroyés à plusieurs commissariats provinciaux, notamment ceux du Kongo Central, Haut-Katanga, Kwango, Lualaba et Tshopo, dans un objectif clair : démanteler les réseaux criminels et restaurer l’ordre public sur l’ensemble du territoire.
CB
