Le mardi 22 juillet 2025 demeure une date marquée par une campagne de diabolisation et de désinformation orchestrée contre les services de sécurité. Cette opération visait à nuire et à discréditer nos institutions via les réseaux sociaux, notamment à travers une publication devenue virale émanant de l’ancien Directeur de la communication présidentielle, Monsieur Abraham Luakabuanga.
Dans un message publié sur son compte Facebook, ce dernier a affirmé sans réserve que le Conseil National de Sécurité (CNS), dirigé par le Professeur Docteur Eberand Kolongele, avait auditionné pendant quatre heures un député national, en l’occurrence le Secrétaire Général de l’UDPS/Tshisekedi, Monsieur Augustin Kabuya Tshilumba, sans respecter la procédure légale prévue. Après vérification, il s’est avéré que cette information était fausse et constituait une tentative délibérée de ternir l’image du régime de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo auprès des partenaires américains.
Cette affaire soulève plusieurs interrogations parmi les analystes quant aux motivations réelles d’Abraham Luakabuanga. Certains s’interrogent sur la raison pour laquelle il évoque le CNS, organe dédié à la sécurité nationale du Chef de l’État, tandis que d’autres estiment que le Chef de l’État devrait suivre cette affaire avec attention, notamment au regard des déclarations antérieures de M. Luakabuanga concernant une prétendue tentative de coup d’État lors de la conférence des Gouverneurs tenue à Lualaba.
Dossier à suivre.
Jean René Zola
