La situation sécuritaire dans la ville de Kisangani continue d’inquiéter, suscitant de vives critiques à l’égard des institutions provinciales.
Selon Maître Merlin LUKANGA LYTANDA, avocat au Barreau de la Tshopo et assistant 2 à l’ISTM/Kis, l’Assemblée provinciale ne joue pas pleinement son rôle d’organe de contrôle et d’intermédiaire entre les citoyens et le gouvernement provincial.
« Face à l’insécurité, nous avons une Assemblée incapable de poser ne serait-ce qu’une question écrite au ministre provincial de l’Intérieur. Cette Assemblée est une malédiction pour la province, et le gouverneur est une leçon de déception pour la jeunesse », déplore-t-il.
Pour lui, l’Assemblée provinciale devrait défendre les intérêts des citoyens, transmettre leurs préoccupations et exiger des réponses concrètes aux défis sécuritaires qui persistent dans la capitale provinciale.
La police appelée à jouer son rôle
Maître Merlin rappelle également que la police a pour mission principale d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, de maintenir une présence visible sur le terrain et d’intervenir en cas d’urgence.
Il insiste sur la nécessité pour les forces de l’ordre de :
Prévenir et réprimer la criminalité,
Mener des enquêtes efficaces sous l’autorité de la magistrature,
Rechercher les contrevenants et recueillir les preuves,
Accueillir et soutenir les victimes,
Répondre rapidement aux appels d’urgence.
Il souligne que la police dispose de plusieurs spécialisations pour remplir ces missions et qu’elle doit se rapprocher de la population afin de restaurer la confiance.
Cette sortie de Maître Merlin relance le débat sur la gouvernance sécuritaire à Kisangani et sur la nécessité d’une meilleure coordination entre l’Assemblée provinciale, le gouvernement et les forces de sécurité pour ramener la paix dans la ville.
Maitre Merlin LUKANGA LYTANDA Avocat au Barreau de la Tshopo Assistant 2 à L’ISTM/KIS
