Le parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo a réagi, ce samedi 6 septembre 2025, à la pétition visant le bureau de l’Assemblée nationale présidé par Vital Kamerhe. Dans un communiqué officiel, le camp de Matata qualifie cette initiative de « politique et inopportune », estimant qu’elle pourrait fragiliser les institutions au moment où l’unité nationale devrait primer.
Selon le LGD, la démarche visant la déchéance de Vital Kamerhe pourrait être perçue par l’opinion publique comme une chasse ciblée contre les responsables politiques originaires de l’Est du pays. Le parti met en avant le risque d’une stigmatisation régionale qui pourrait alimenter des tensions inutiles au sein de l’hémicycle et au-delà.
Le communiqué insiste également sur la stature politique de Vital Kamerhe, le présentant comme un acteur clé du dialogue national et de la cohésion parlementaire. Pour le LGD, affaiblir son bureau à travers cette pétition serait une erreur stratégique qui pourrait déstabiliser l’ensemble des travaux législatifs en cours.
Matata Ponyo et son parti réaffirment leur soutien indéfectible à Vital Kamerhe, appelant les députés signataires de l’Union Sacrée à faire preuve de retenue. Le LGD invite ces élus à privilégier le discernement et à mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des ambitions personnelles ou partisanes.
La réaction du camp Matata intervient dans un contexte politique déjà tendu, marqué par des rivalités internes au sein de l’Assemblée nationale. Plusieurs observateurs estiment que la polémique autour de cette pétition pourrait avoir des répercussions sur le climat politique, en particulier sur les relations entre les différentes familles politiques du pays.
Alors que la pétition continue de susciter des débats, le message de Matata Ponyo et du LGD souligne l’importance de la stabilité institutionnelle et de l’unité nationale. Pour le parti, la priorité reste de garantir le bon fonctionnement du Parlement et de préserver la confiance des citoyens dans leurs élus, en évitant toute manœuvre perçue comme une attaque ciblée contre un leader politique de l’Est.
CB
