La ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du climat, Marie Nyange Ndambo, a conclu un accord ambitieux avec son homologue brésilienne Marina Silva, en vue d’une coopération renforcée autour de la justice climatique. Cette rencontre, tenue le mercredi 15 octobre à Brasilia dans la capitale brésilienne, s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la COP30, prévue à Belém, et illustre la volonté de la RDC de jouer un rôle moteur dans la gouvernance mondiale du climat.
Au cœur des discussions, les deux dirigeantes ont souligné la responsabilité commune du Congo et du Brésil dans la régulation de l’équilibre climatique planétaire. « Nos deux pays représentent les poumons verts du monde », a rappelé Marina Silva, insistant sur la complémentarité entre le bassin du Congo et l’Amazonie dans la capture du carbone et la préservation de la biodiversité mondiale.
De son côté, Marie Nyange Ndambo a réaffirmé la détermination du gouvernement congolais à promouvoir une gestion durable des forêts à travers des programmes phares tels que La Forêt, c’est Nous et le Couloir Vert Kivu-Kinshasa. Ces initiatives traduisent la vision du Président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, axée sur la valorisation écologique et économique des ressources naturelles au bénéfice des communautés locales.
Dans cette dynamique, la RDC et le Brésil ont convenu de collaborer au sein du mécanisme financier « Tropical Forest Forever Facility (TFFF) », qui sera officiellement lancé à la COP30. Ce dispositif vise à garantir un accès équitable aux financements climatiques pour les pays forestiers. La RDC a également annoncé son intention d’adopter de nouvelles technologies de surveillance satellitaire pour renforcer la protection de ses forêts, marquant une étape décisive vers une diplomatie climatique active et souveraine.
CB
