Face à une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux, montrant les députés provinciaux Makoka et Asinga scander des slogans hostiles à l’encontre des institutions de la Tshopo, Francis Bangala, proche collaborateur de Doudou Fwamba, a tenu à clarifier la position du ministre des Finances. Selon lui, cette séquence n’implique en rien Doudou Fwamba dans les tensions internes de la province. « Il n’est ni de près, ni de loin impliqué dans une quelconque démarche visant à déstabiliser les institutions provinciales », insiste Bangala.
La récente session budgétaire de l’Assemblée provinciale de la Tshopo s’annonçait déjà sous tension, marquée par une pétition contre les membres du bureau et une motion de défiance initiée contre le gouverneur Paulin Londongolia. Toutefois, toutes ces démarches ont été traitées conformément au Règlement d’ordre intérieur, et aucun lien avec le ministre des Finances n’a été établi. Bangala rejette catégoriquement toute accusation laissant croire que Fwamba aurait financé ou soutenu ces actions.
Dans sa mise au point, Francis Bangala rappelle l’engagement de Doudou Fwamba en faveur de la stabilité et de la cohésion provinciale. « En tant que membre du Gouvernement, il soutient pleinement les orientations officielles du vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Maître Jacquemain Shabani Lukoo, qui prône la stabilité des institutions », souligne-t-il. Le ministre des Finances se positionne ainsi comme un acteur de paix et d’unité, loin des luttes intestines et des intérêts égoïstes qui pourraient freiner le développement de la province.
Bangala conclut en appelant à la vigilance face aux individus se présentant indûment au nom de Doudou Fwamba. « Aucune personne, qu’elle soit député national, provincial ou autre, n’a mandat de sa part pour entreprendre des démarches dans la province. Toute usurpation de ce type doit être dénoncée et poursuivie en justice », avertit-il. Selon lui, la priorité de Doudou Fwamba reste la réforme des finances publiques et le développement, et non les divisions ni la polémique politique.
CB
