Lors du Financial Times Africa Summit 2025 à Londres, le ministre des Mines, Louis Kabamba Watum, a convaincu les investisseurs britanniques du potentiel minier de la RDC. Suite à ses présentations, la UK Export Finance (UKEF) a annoncé la mise à disposition d’une garantie de 500 millions de livres sterling pour soutenir les entreprises britanniques intéressées par des projets en République démocratique du Congo, illustrant un regain de confiance dans le secteur.
Cette rencontre de haut niveau, organisée par la Chambre de commerce RDC–UK, a permis de renforcer les liens économiques entre Kinshasa et Londres. Une mission d’investisseurs britanniques est programmée en RDC dès janvier 2026, marquant un tournant dans la coopération bilatérale et l’ouverture de nouvelles perspectives pour l’exploitation et la valorisation des minerais stratégiques congolais.
D’autres acteurs financiers majeurs ont également réaffirmé leur engagement. La Standard Bank, déjà implantée en RDC, a rappelé ses investissements dépassant le milliard de dollars dans le secteur minier, tandis que la Africa Finance Corporation (AFC) envisage de nouveaux projets dans l’énergie, les infrastructures et les mines. Ces engagements traduisent un intérêt croissant pour le potentiel économique de la RDC et sa stabilité relative sur le plan des affaires.
Pour le ministre Watum, cette dynamique s’inscrit dans la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : faire de la RDC un hub africain de transformation des minerais stratégiques, essentiels à la transition énergétique et à l’industrialisation du continent. Le sommet londonien a ainsi offert une vitrine internationale pour présenter le secteur minier congolais comme un moteur durable de croissance économique et d’investissement à forte valeur ajoutée.
CB
