En à peine deux mois et demi à la tête du ministère des Postes et Télécommunications (PT), Me José Mpanda Kabangu s’impose déjà comme un acteur clé de la modernisation du secteur en RDC. Après avoir obtenu le retour du droit de vote et de parole de la RDC à l’Union postale universelle (UPU), dont le pays était privé depuis plus de trois décennies, le ministre se concentre désormais sur un objectif historique : le rapatriement du siège de l’Union africaine des télécommunications (UAT) à Kinshasa, délocalisé à Nairobi depuis les pillages de 1991.
Cette avancée résulte d’un plaidoyer soutenu auprès du gouvernement pour le paiement de 1,47 million de dollars à l’Union africaine, somme déjà honorée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba. Le dépôt officiel de l’instrument de ratification de la Convention et de la Constitution de l’UAT à Nairobi par Blaise Azitemina, directeur de cabinet adjoint de José Mpanda, a ouvert la voie à la restitution imminente du siège à la capitale congolaise. Une étape qui marque une reconnaissance forte du rôle central de la RDC dans la coordination des fréquences et le développement des infrastructures télécoms en Afrique.
Pour les experts du secteur, cette initiative renforce la légitimité de la RDC à peser dans les décisions stratégiques continentales et favorise un environnement juridique stable pour les opérateurs et investisseurs étrangers. La ratification par le président Félix Tshisekedi de la Convention et de la Constitution de l’UAT illustre la volonté de la RDC de s’aligner sur les normes continentales, encourager la convergence technologique et réduire la fracture numérique, tout en stimulant l’attractivité économique du pays dans le domaine des télécommunications.
Avec ces succès, Me José Mpanda n’entend pas s’arrêter là. Les prochains défis incluent l’amélioration des conditions de travail et sociales des agents du secrétariat général des PT-NTIC et la création d’une banque postale nationale. À travers ces mesures, le ministre affirme sa vision : moderniser le secteur des télécommunications et le rendre plus performant, inclusif et en phase avec les standards africains.
CB
