Les familles congolaises appelées à bien réfléchir sur les questions liées à la famille
La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya Luseba a appelé, à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la famille célébrée le 15 mai de chaque année, les familles congolaises à mieux réfléchir sur les questions liées à la famille et à accroître la connaissance des enjeux sociaux, économiques, démographiques qui les affectent.
La ministre Ndaya qui s’adressait à la nation congolaise, a souligné que cette réflexion porte sur un thème spécifique en rapport avec le contexte du moment à savoir pour l’édition 2021, le thème international retenu : «Famille et nouvelle technologie», cadre avec les nouvelles technologies qui impactent la vie des familles dans le monde entier. D’où, Il est important que les familles s’adaptent aux numériques dans l’évolution ex potentielle mais qui, désormais fait partie de la vie quotidienne, améliore celle-ci et la rend plus facile à vivre.
En RDC, a-t-elle poursuivi, le gouvernement a intégré les faits de la pandémie liée à la COVID-19, en retenant le thème national suivant : «Importance des nouvelles technologies pour la stabilité des familles congolaises, face à la COVID-19», avant de souligner que ce thème traduit la volonté du gouvernement de stabiliser la famille, cellule de base de la nation, caractérisée par l’insécurité dans certaines parties du territoire national et la persistance de la pandémie à COVID-19.
Mme Ndaya a rendu un hommage déférant au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa fidélité à son leitmotiv, «Le peuple d’abord» en instaurant l’état de siège dans deux provinces de l’Est, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri, en vue de mettre un terme aux conflits récurrents et de sécuriser les familles en détresse.
L’importance du numérique au sein des familles
Par ailleurs, la ministre du Genre a regretté du fait que plusieurs membres de nos familles n’ont pas la maîtrise de la Nouvelle technologie de l’information et de communication, pourtant cette pratique qui est un gage du développement durable de la RDC, a aidé plusieurs familles à faire face aux effets du confinement dû à la pandémie de la COVID-19, en facilitant le contact entre membres de familles et en permettant également l’organisation de l’enseignement à distance pour ne parler que de cela, a souligné la ministre du Genre.
Face à la recrudescence des violences basées sur le genre causée par la pandémie à COVD-19, le gouvernement congolais a mis en place un numéro vert, le «122» pour permettre aux victimes de bénéficier d’une assistance selon leur besoin, a-t-elle fait savoir, avant d’annoncer le lancement prochain de la campagne «Tolérance zéro» contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.
Avec ACP