Les 9èmes Jeux de la Francophonie ont officiellement ouvert leurs portes à Kinshasa le vendredi 28 juillet, et le président congolais, Félix Tshisekedi, a profité de cette occasion pour saluer la solidarité des Francophones envers les Congolais, qui sont victimes d’une agression injuste dans l’est du pays.
Félix Tshisekedi a exprimé sa gratitude envers les délégations des pays membres de la Francophonie présentes à Kinshasa, soulignant que leur présence renforce la confiance des Congolais envers la Francophonie, même en ces temps difficiles. Selon lui, c’est dans les moments d’adversité que l’on reconnaît ses véritables amis.
Le chef de l’État congolais a déclaré : « Ces neuvièmes jeux sont aussi un symbole fort en ce qu’ils représentent la solidarité des francophones avec les Congolais victimes d’une agression injuste à l’Est de notre pays et du pillage massif de nos richesses naturelles par des groupes armés et terroristes de tout bord avec l’appui de certains pays voisins ».
Félix Tshisekedi a souligné que l’avenir de la Francophonie se joue également en République démocratique du Congo et que son pays a l’ambition de continuer à jouer un rôle significatif en tant que deuxième pays francophone après la France en termes de nombre de locuteurs, et le plus grand d’ici à l’horizon 2050.
Pour Kinshasa, les 9èmes Jeux de la Francophonie revêtent une grande importance symbolique. Le président a expliqué que ces jeux représentent pour les Congolais le symbole de la réalité, de la vitalité et de la famille francophone universelle. Ils symbolisent également leur volonté de vivre ensemble et leur détermination à léguer cet esprit aux générations futures.
Le premier citoyen congolais a en outre évoqué les défis liés à l’organisation de cet événement, marqué par la pandémie de Covid-19 et la crise sécuritaire dans l’est du pays. Il a conclu en affirmant que bien que toute œuvre humaine ne soit pas parfaite, toutes les conditions nécessaires ont été réunies pour faire de ces Jeux un succès.
Les 9èmes Jeux de la Francophonie offrent ainsi une opportunité unique de célébrer la solidarité francophone tout en mettant en lumière les défis auxquels la RDC est confrontée. En dépit des difficultés, la détermination du pays à promouvoir la langue française et à construire un avenir meilleur demeure inébranlable.
Nicolas Kayembe