Tite Tongo, c’est ce candidat député provincial de la circonscription électorale de Kisangani qui fait trop de bruits inutile et qui a précocement débuté sa campagne électorale au mépris de la loi qui réglemente le processus électoral en cours. Pour atteindre son ambition démesurée, l’homme distribution des cartons rouges à tous les élus des législatures antérieures tout en condamnant la population Boyomaise pour le choix porté sur eux.
Les bons diseurs ne sont pas de bons faiseurs, renseigne un vieil adage. C’est le moins que l’on puisse dire au regard des propos tenus ces derniers temps par un novice en politique en la personne incognito de Tite Tongo qui se croit arrivé déjà oubliant vite que les élections ont parfois des surprises désagréables.
En effet, l’homme multiplie des sorties médiatiques au point d’irriter les bonnes consciences qui existent encore dans la province de la Tshopo. Trop de com’ tue la com’, dit on. Tite Tongo est en train de creuser sa propre tombe politique sans le savoir, lui qui vient à peine d’emboîter les pas à son géniteur qui a pris beaucoup de temps à apprendre pour se frayer un chemin. A en croire les conversations dans les salons huppés à Kisangani, ce »petit » est mal vu dans la mesure où il embrasse sa carrière politique en empruntant la mauvaise voie, celle des coups bas, des critiques acerbes contre les anciens.
Qui est Tite Tongo ?
Commissionnaire patenté de l’or et de diamant, c’est dans ce secteur que l’homme excelle. Recruté à coup de billets verts par une société écran dénommée « Oracle Mining » appartenant aux chinois et spécialisée dans l’exploitation de l’or pour servir leurs intérêts à la Tshopo. A en croire nos sources à Kisangani, ladite société voudrait implanter ses activités dans la province de la Tshopo notamment dans l’exploitation de l’or de Banalia où Tite Tongo est originaire. Mais, elle a été butée par le refus de la gouverneure Nikomba de lui accorder toutes les facilités d’opérer dans la région. Voilà pourquoi Tite Tongo a été recruté. Objectif: le faire élire d’abord député provincial et, le cas échéant, gouverneur de province. Voila pourquoi l’homme se bat comme un diable dans un bénéfice en développant une dangereuse logorrhée à l’endroit des anciens élus. Nous y reviendrons
Roger Makangila