Depuis plusieurs semaines, la ville de Mbandaka, dans la province de l’Équateur, est confrontée à une montée des eaux sans précédent. Les quartiers de Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et d’autres sont touchés, forçant les habitants à quitter leurs maisons inondées.
Sans abri, certains se réfugient dans des chantiers, car aucune infrastructure d’accueil n’a été mise en place par les autorités locales. Même le centre-ville est impacté, avec des artères majeures comme les avenues d’Eyala, Royale, Mobutu, Du Congo et Bolenge coupées par la montée des eaux.
La crue du fleuve Congo a paralysé la ville, affectant la vie quotidienne des habitants. Le quai du port public de l’ONATRA est submergé, entravant les activités économiques et commerciales.
Face à cette situation désastreuse, les Mbandakais appellent à l’intervention urgente des autorités provinciales et centrales pour venir en aide aux sinistrés. Témoin de cette inondation d’une ampleur exceptionnelle, la population souligne que cette catastrophe est la pire qu’ait connue la ville en des décennies.
L’ampleur de la catastrophe est telle que même les quartiers situés sur la terre ferme sont touchés, les systèmes de collecte des eaux pluviales étant débordés. Cette situation pousse de nombreux ménages à se déplacer, aggravant ainsi la crise humanitaire qui frappe la ville.
Nicolas Kayembe