La scène est prête pour une édition sensationnelle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023, et malgré un parcours de préparation sans victoires, les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) se dressent avec une détermination inébranlable.
La phase préparatoire, souvent un baromètre de la performance à venir, n’a pas souri aux Léopards, mais au sein du camp, la confiance règne en maître, ancrée par la conviction du joueur Fiston Mayele Kalala et de ses coéquipiers. « On a perdu le dernier match de fixation avant d’aller à la CAN. Ce genre de match se joue dans la tête car personne ne voudra s’exposer à des blessures, mais plutôt à la conservation de l’énergie », dit-il.
Kalala, s’exprimant avec la sincérité de celui qui a vécu les défis de près, dépeint la défaite récente comme un mal nécessaire, une étape de rodage plutôt qu’un presage d’échec. « On est bien mentalement malgré la défaite surtout que un match de la CAN est différent d’un match de fixation », déclare-t-il au micro de nos confrères de la RFI.
Leurs revers, loin de miner le moral, ont été transformés en une stratégie psychologique, où la conservation d’énergie et l’évitement de blessures priment sur le résultat immédiat. La déclaration de Kalala, à la suite de la défaite (1-2) contre les Étalons du Burkina Faso, porte en elle cette philosophie de préparation mentale avant tout.
L’optimisme de Kalala, relayé par les médias, sert d’antidote aux doutes qui pourraient planer sur la sélection nationale. Les sportifs congolais, suspendus entre espoir et scepticisme, trouvent dans ses mots un baume, une raison de croire que la grande messe du football africain pourrait bien être le théâtre d’un renversement de tendance pour les Léopards.
Alors que les Léopards avancent vers la CAN, ils portent avec eux non seulement les espoirs d’une nation mais aussi la ferme intention de prouver que le passé n’est pas toujours prologue. Leur préparation mentale, leur unité d’esprit et leur stratégie de conservation pourraient bien être l’arme secrète qui transformera l’adversité en triomphe sur les pelouses ivoiriennes.
Nicolas Kayembe