La gestion de François Kabulo, actuel ministre des Sports congolais, est aujourd’hui fortement « critiquée », et à juste titre. Alors qu’il pointait du doigt ses prédécesseurs pour leur « mauvaise » gestion, ses propres pratiques semblent tout aussi contestables, voire incompétentes.
Une récente déclaration d’Evoloko, président du groupe d’animation des Léopards de la RDC, a mis en lumière des « dysfonctionnements » alarmants. Il a révélé que sur les « 200 billets » budgétés par le gouvernement congolais pour la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, seuls 5 ont été alloués aux animateurs. Cette gestion « opaque » soulève des questions légitimes sur la destination des « 195 billets » manquants.
Les allégations d’Evoloko ne s’arrêtent pas là. Il a souligné que cette restriction apparente était une sanction imposée par le ministre des Sports, en représailles au « refus » des animateurs de faire « campagne électorale » en sa faveur.
Ces agissements politiques au sein du ministère des Sports ne font que « ternir » davantage l’image de François Kabulo et sapent la confiance en sa capacité à « gérer équitablement » les affaires sportives du pays.
La situation est devenue si critique que le groupe d’animation des Léopards de la RDC a clairement indiqué que sans une intervention directe du président de la République, Félix Tshisekedi, et de la Fecofa, leur présence à la CAN serait compromise.
En effet, aucun des 5 personnes sélectionnées ne se rendra en Côte d’Ivoire sans le reste du groupe, mettant ainsi en péril la représentation de la RDC à cet événement sportif majeur. Il est impératif que de telles pratiques soient examinées de près et que des mesures correctives soient mises en place.
La gestion calamiteuse de Kabulo risque non seulement de compromettre la participation des représentants congolais dans des compétitions internationales, mais également de ternir la réputation du sport congolais dans son ensemble.
Dany Musangu