L’altercation explosive entre les équipes du Maroc et de la RDC (1-1) lors de la CAN 2023 continue de susciter des remous, un mois après les faits.
L’échauffourée entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et le capitaine congolais Chancel Mbemba, déclenchée en clôture de la deuxième journée, reste au cœur des débats. Malgré les sanctions initiales, Regragui a été blanchi par la CAF, laissant place à de nouvelles révélations.
Le gardien marocain Yassine Bounou a pointé du doigt le comportement de Mbemba, l’accusant de comportement antisportif et de provocation envers ses coéquipiers. “Youssef En-Nesyri me disait que pendant tout le match il (Mbemba) ne faisait que l’insulter mais il ne lui a pas répondu. Après il disait à ses coéquipiers d’aller blesser Ounahi, de lui rentrer dur dedans”, a révélé le portier d’Al-Hilal dans un extrait vidéo relayé sur X (ex-Twitter).
Des déclarations qui ont semé le doute parmi les internautes, remettant en question la véracité des propos de Bounou, notamment sa maîtrise du Lingala, langue parlée par les Congolais. Les soupçons se cristallisent autour des motivations du gardien à exposer de telles allégations.
Au cœur de la controverse, les affirmations de Bounou laissent planer des interrogations légitimes. Comment interpréter les propos rapportés, alors que Chancel Mbemba et Ounahi sont coéquipiers au sein de l’OM ?
Les appels à la version de Mbemba se multiplient, laissant entrevoir une possible clarification de cette affaire. En attendant la réaction de Mbemba, le mystère entourant cet épisode tumultueux demeure intact, alimentant ainsi la polémique qui continue de défrayer la chronique sportive.
Nicolas Kayembe