Dans un document datant du mercredi 28 février exploité par Lebaromètre.cd, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a alerté le public sur des actes de « corruption » impliquant des prétendants candidats aux postes de sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province.
Ces pratiques incluent des demandes de « pots-de-vin et des échanges de sommes d’argent contre des suffrages », soulignant que de tels actes sont « illégaux » selon le Code pénal congolais.
La Cénia rappelé que la « corruption est une infraction sévèrement condamnée et passible de poursuites judiciaires ». En vertu des articles 10 alinéa 2 et 10 bis de la Loi électorale, l’organisation se réserve le droit de saisir les autorités compétentes pour enquêter et appliquer des « sanctions exemplaires » envers les contrevenants.
Appelant à une compétition électorale saine et éthique, la Centrale électorale a exhorté tous les acteurs à se conformer à des pratiques électorales « justes » et « intègres », dénuées de toute forme de corruption et de fraude. Ces directives visent à garantir des élections transparentes et démocratiques.
Les nouvelles dates établies récemment pour les élections sont désormais fixées : l’élection des sénateurs est prévue pour le 31 mars 2024, tandis que celle des gouverneurs et vice-gouverneurs se tiendra le 7 avril 2024. Le 11 avril 2024 marquera le début des scrutins pour les conseillers urbains, dans un calendrier électoral réaménagé.
À l’approche des élections, il est crucial que tous les acteurs politiques respectent l’intégrité du processus démocratique. La Céni continuera de surveiller de près les activités électorales et de prendre des mesures fermes contre toute forme de corruption, en veillant à ce que le processus électoral en RDC reste transparent et équitable.
Nicolas Kayembe