Ce lundi 13 mai, au Palais du peuple, Vital Kamerhe, député national élu de Bukavu au Sud-Kivu, a officiellement déposé sa candidature au poste de président de l’Assemblée nationale.
Accompagné par une cohorte de membres de son parti et de la plateforme Pacte pour un Congo rénové (PCR) ralliés à sa cause, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenu lors des primaires, soulignant le rôle crucial de l’Union sacrée de la nation et saluant le président de la République.
“Je tiens d’abord à remercier tous les députés nationaux qui m’avaient fait confiance lors des primaires en m’élisant comme le candidat unique au poste du président de l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union sacrée de la nation”, déclare-t-il. Mais, poursuit-il, je remercie aussi le président de la République qui est la haute autorité de l’Union sacrée.
Dans ses déclarations post-dépôt, Kamerhe a promis une représentation adéquate du peuple congolais à l’Assemblée nationale, assurant que les aspirations et les cris de détresse de la population seront entendus. “Le peuple congolais sera correctement représenté dans cette salle et sa voix, ses désidérats, ses cris de détresse seront relayés par les honorables députés”, promet Mwalimu.
Le leader de l’Union pour la nation congolaise -UNC) a également appelé à une compétition démocratique saine entre les différents candidats, soulignant l’importance de restaurer la sérénité au sein de la nation, notamment face aux défis tels que la situation de guerre à l’Est du pays. “Ce sera un véritable temple de la démocratie et je souhaite bonne chance à tous les candidats aux différents postes, que la démocratie l’emporte et que la sérénité revienne dans le cœur des gens. Parce que nous avons beaucoup de défis qui nous attendent, la guerre à l’Est”, souligne-t-il.
Après sa victoire lors des primaires de l’Union sacrée, Vital Kamerhe a reçu 182 voix sur 372 votants, devançant ainsi ses adversaires Christophe Mboso et Modeste Bahati. Il a souligné les défis à relever, notamment la lutte contre la pauvreté, et a exprimé l’importance de l’Assemblée nationale en tant qu’institution clé face à de nombreux enjeux nationaux.
“Le défi de la pauvreté que nous devons combattre et tout le reste. Donc nous sommes une institution importante au cœur de beaucoup d’enjeux. Donc nous avons attendu beaucoup de temps pour que nous puissions nous réunir”, affirme-t-il.
Ancien président de la chambre basse du Parlement sous Joseph Kabila, Kamerhe avait quitté ses fonctions en 2010 en démissionnant du parti PPRD. Dans son discours lors des primaires, il s’était présenté comme le candidat du changement, désireux de restaurer l’image ternie de l’Assemblée nationale. À la tête de l’UNC, son parcours politique marque un tournant significatif dans le paysage politique congolais.
Nicolas Kayembe