Dans un tournant inattendu du monde du football congolais, le latéral droit Dieu Beni Ndongala est au cœur d’une tempête médiatique suite à sa signature controversée avec le TP Mazembe.
Les dirigeants du FC St-Éloi Lupopo n’ont pas tardé à réagir, en suspendant temporairement le joueur après des accusations d’engagement irrégulier. Ce coup de théâtre soulève des questions cruciales sur la gouvernance des clubs et les règles de transfert dans le championnat national.
Dans un communiqué officiel daté du 30 juillet, le club a clairement exposé les raisons de cette décision. Selon Lupopo, Dieu Beni Ndongala n’a pas répondu à une demande d’explication concernant son transfert vers Mazembe dans les délais impartis.
“En date du 25 juillet 2024, il vous a été adressé une demande d’explication au sujet de votre engagement irrégulier avec le TP Mazembe, courrier expédié et réceptionné par vous sur Whatsapp comme l’atteste la capture d’écran de votre page. 48 heures vous accordées pour répondre étant largement dépassées, nous vous notifions ce jour votre suspension à titre conservatoire en vous instruisant une fois de plus à rejoindre sans délai votre équipe, le FC St Eloi Lupopo”, peut-on lire.
L’absence de Ndongala dans l’effectif de Lupopo, malgré l’envoi d’un billet d’avion pour son retour, ne fait qu’aggraver la situation. Le recours à un huissier pour constater cette absence témoigne de la gravité des enjeux. “Qu’un huissier du parquet a constaté votre absence dans l’effectif de l’équipe malgré que le billet d’avion pour votre retour à Lubumbashi vous avez été envoyé”, ajoute ledit communiqé.
En parallèle, le Comité de normalisation de la Fécofa, censé superviser les affaires du football congolais, reste silencieux. Son absence de réaction est préoccupante, car elle laisse entendre un manque de contrôle sur les pratiques de transfert et les relations entre les clubs et les joueurs.
Nicolas Kayembe