Dans un affrontement tant attendu, Martin Bakole a fait trembler les rings de Los Angeles en infligeant à Jared « Big Baby » Anderson sa première défaite professionnelle par TKO dans la nuit de samedi à dimanche.
Le combat, qui a captivé les amateurs de boxe, a été marqué par la domination du Congolais, actuel numéro 1 mondial des poids lourds selon la WBA. En infligeant trois renversements au cinquième round, Bakole a prouvé qu’il n’était pas seulement là pour participer, mais bien pour s’imposer sur la scène internationale.
Dès le premier round, Bakole a mis la pression sur Anderson, le faisant chuter au tapis avec une puissance redoutable. Malgré ses 17 victoires précédentes, le jeune espoir américain a semblé perdre son rythme face à la stratégie bien rodée de Bakole.
Ce dernier, avec sa stature impressionnante et son mental d’acier, a su encaisser les coups d’Anderson tout en ripostant avec une précision chirurgicale. Les deux chutes d’Anderson au cinquième round ont été un témoignage de l’efficacité du plan de match de Bakole, qui consistait à absorber les coups tout en frappant fort.
L’arbitre Jerry Cantu a dû intervenir après une série d’attaques dévastatrices de Bakole, mettant fin à un combat qui a vu le Congolais dominer son adversaire à chaque round. Après sa défaite, Anderson a fait preuve d’un esprit sportif exemplaire, remerciant Bakole pour cette opportunité et reconnaissant sa puissance.
“Je tiens à remercier Big Baby d’avoir accepté de se battre avec moi. Je suis le poids lourd le plus évité au monde. Je lui souhaite bonne chance pour l’avenir. N’abandonnez pas vos rêves. Je retourne rapidement au gymnase pour travaillez encore plus dur”, a témoigné Bakole après sa victoire, convaincu que cette victoire marquera le début d’une nouvelle ère pour sa carrière.
Avec cette victoire, Martin Bakole a non seulement renforcé sa position sur le ring, mais il a également empoché une somme impressionnante de 200 000 dollars américains. Cette performance pourrait bien lui ouvrir les portes de combats plus prestigieux et le propulser vers une chance de titre.
Nicolas Kayembe