Le député national Fontaine Mangala a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux après avoir exprimé, dans un tweet, son exaspération face à la gestion des biens publics en République Démocratique du Congo (RDC). Sur son compte X (anciennement Twitter), il a déclaré : « Dans ce pays, on va se réveiller un autre jour, on trouve que le stade des Martyrs devient un grand supermarché pour les Libanais et le Palais du Peuple devient un hôpital des Chinois. Les Congolais n’ont plus peur des biens publics, ça devient inquiétant. Il faut le fouet ! ».
Cette déclaration, à la fois incisive et controversée, reflète un malaise grandissant concernant la préservation et la gestion des infrastructures publiques en RDC. Le Stade des Martyrs, symbole national et lieu historique de nombreux événements sportifs et culturels, ainsi que le Palais du Peuple, siège du Parlement, sont des exemples emblématiques d’édifices que Fontaine Mangala craint de voir mal utilisés ou détournés de leur vocation première.
La métaphore du « fouet » employée par le député Mangala souligne son appel à une discipline plus rigoureuse dans la gestion des biens publics.
Ce cri d’alarme intervient dans un contexte où plusieurs infrastructures publiques sont confrontées à des défis de maintenance, de gestion et de préservation. Le débat autour de la gestion des biens publics en RDC n’est pas nouveau, mais la sortie médiatique de Fontaine Mangala semble avoir ravivé les inquiétudes quant à l’avenir de ces édifices.
Reste à voir si cet appel à la rigueur sera entendu et s’il conduira à des mesures concrètes pour renforcer la gestion des biens publics en RDC. Une chose est certaine, les propos du député ne laisseront personne indifférent et pourraient bien relancer le débat sur la responsabilité de l’État et des citoyens dans la préservation du patrimoine national.
JS