Lors de la 11ème réunion ordinaire du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Félix Tshisekedi vendredi dernier, le gouvernement a dévoilé un plan ambitieux destiné à soutenir les entreprises et les populations des provinces touchées par l’agression rwandaise.
Sur proposition du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ce dispositif vise à alléger les charges fiscales, douanières et parafiscales dans les provinces sous état de siège, notamment le Nord-Kivu et l’Ituri, mais aussi dans d’autres régions touchées comme le Sud-Kivu, le Maniema et la Grande orientale. Ces mesures, discutées lors de la session extraordinaire de la Commission tarifaire, s’inscrivent dans le cadre d’une lutte continue contre la vie chère.
Les mesures adoptées, valables pour une durée de 12 mois, incluent des dispositions cruciales pour faciliter la vie des entreprises. Parmi elles, la suspension des missions de contrôle sur place et des facilités de paiement pour les impôts et taxes font partie des initiatives phares.
En outre, le recours à des déclarations incomplètes ou provisoires pour le dédouanement des marchandises importées dans le cadre de l’aide humanitaire devrait offrir un répit bienvenu aux acteurs économiques locaux. Ces allègements visent à réduire les charges d’exploitation, permettant ainsi aux entreprises de rester compétitives malgré un environnement économique difficile.
Le ministre des Finances a également insisté sur l’importance d’une concertation préalable avec les provinces affectées pour l’adoption de mesures complémentaires. Cette approche collaborative souligne la volonté du gouvernement de s’assurer que les mesures prises répondent efficacement aux réalités du terrain.
Un projet de décret portant sur des allégements fiscaux et parafiscaux sera bientôt soumis à l’approbation du gouvernement, marquant un engagement clair en faveur de la relance économique. En adoptant ces propositions, le Conseil des ministres a démontré une volonté ferme de soutenir les provinces en difficulté et de renforcer la résilience de l’économie nationale.
Ces initiatives témoignent d’une prise de conscience des défis auxquels font face les populations et les entreprises dans un contexte de crise sécuritaire. Alors que la situation reste précaire, ces mesures pourraient bien représenter un tournant décisif pour la stabilisation et le développement économique des régions affectées.
JS