Dans un contexte où la transparence et la responsabilité financière sont plus que jamais au cœur des préoccupations, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a pris l’initiative de rencontrer les agents et cadres de la Direction générale des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD) et ceux de la Direction de la préparation de la reddition des comptes (DPRC).
Cette réunion, marquée par des échanges constructifs, a permis de rappeler l’importance des services rendus par ces agents à la nation. En saluant leur engagement, le ministre a voulu renforcer le moral des troupes et encourager un sens du devoir collectif au service de la République.
Au cours de cette rencontre, le ministre a mis l’accent sur la reddition des comptes, qui constitue un pilier essentiel pour une gestion saine des finances publiques. Dans une démarche proactive, il a annoncé la création d’un plan de formation ciblé destiné aux agents des deux directions. Cette initiative vise à doter le personnel des compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans un environnement financier complexe et pour renforcer la redevabilité en matière de gestion des ressources.
Sur le plan législatif, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également évoqué le projet de reddition des comptes, qui sera prochainement soumis à l’Assemblée nationale. Cette étape, portée par l’honorable Vital Kamerhe, s’inscrit dans un vaste programme de réformes financières, témoignant de l’engagement du gouvernement à garantir une gestion transparente et responsable des finances publiques, tout en répondant aux attentes croissantes des citoyens.
En parallèle, l’argentier national a pris la décision de visiter personnellement les bureaux de l’administration des finances pour s’enquérir de la situation sur le terrain. Lors de ces échanges, il a alerté sur les dysfonctionnements et a appelé à une plus grande neutralité dans la gestion administrative. En dénonçant le tribalisme, il a plaidé pour une approche patriotique, soulignant que l’intérêt de l’État doit primer sur les considérations personnelles ou communautaires.
Enfin, la restructuration en cours au sein de l’administration des finances représente une étape cruciale vers un renouvellement basé sur la compétence. Ce réajustement vise à établir un cadre de travail où l’intérêt général sera au cœur des priorités, permettant ainsi de maximiser les recettes de l’État. Cette volonté de réorganisation s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de professionnalisation des services publics, promettant une gestion plus efficace et responsable des ressources nationales.
JS