L’AS Vita Club traverse une tempête après la démission surprise de son entraîneur marocain, Abdeslam Ouaddou, annoncée vendredi soir lors de la conférence de presse d’après le match perdu (0-2) contre Stellenbosch FC en Afrique du Sud.
Face à une équipe déjà affaiblie par l’absence de six joueurs en raison de problèmes administratifs liés à leurs passeports, le technicien Ouaddou a fait savoir qu’il ne pouvait plus exercer ses fonctions dans de telles conditions.
“Je suis un entraîneur professionnel. Je ne peux plus continuer dans ces conditions. J’ai manqué 6 joueurs à cause des passeports. Le match face à Stellenbosch FC peut-être mon dernier match et je souhaite le meilleur à l’équipe”, affirme-t-il, témoignant ainsi de son désarroi face à une situation qui l’a mis dans une position délicate.
Le match en lui-même a été un véritable fiasco pour les Dauphins Noirs de Kinshasa, qui ont été surpris d’entrée de jeu, encaissant un but au bout de seulement huit minutes. Malmenés dès le coup d’envoi, les Kinois ont rapidement vu leurs espoirs de renversement anéantis par un second but, survenant à peine quatre minutes après le premier. Malgré des efforts pour contenir l’hémorragie et éviter une défaite encore plus sévère, le manque de coordination et de concentration au sein de l’équipe a été flagrant, laissant entrevoir une équipe en difficulté, tant sur le plan physique que mental.
Alors que les Moscovites se préparent à un match retour crucial à Kinshasa, la tâche qui les attend semble colossale. Le temps presse et les joueurs devront faire preuve d’une concentration maximale pour espérer renverser la tendance et décrocher leur qualification.
L’équipe devra non seulement se ressouder après cette débâcle, mais aussi tirer des leçons de cette défaite inquiétante. En l’absence d’un entraîneur pour guider le navire, la responsabilité pèse désormais sur les épaules des joueurs, qui devront se surpasser pour redresser la barre et sauver leur saison.
Nicolas Kayembe