Le 10ème Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) a ouvert ses portes ce mardi au Centre catholique Nganda de Kinshasa, rassemblant des journalistes venus de différentes provinces du pays pour réfléchir à l’avenir de leur profession.
Pendant trois jours, les congressistes vont examiner des questions essentielles liées à la pratique journalistique en RD Congo, dans un contexte où la liberté de la presse est souvent mise à l’épreuve. Ce congrès représente une occasion unique pour les membres de la corporation de se rencontrer, d’échanger des idées et de proposer des solutions aux défis auxquels ils font face.
Au cœur de ces assises, la révision des textes de l’UNPC s’annonce comme un moment clé pour la “refondation” de l’organisation, qui est reconnue comme le seul syndicat de journalistes en RDC. Cette réforme vise à renforcer la légitimité et l’efficacité de l’UNPC, tout en consolidant les droits des journalistes dans un environnement médiatique parfois hostile.
La compétition pour les postes clés au sein de l’organisation ajoute une dimension électorale à ces travaux. Les candidatures pour le poste de secrétaire général mettent en lumière les ambitions de Pierrot Mbuyu, qui défie le sortant Jasbey Zegbia et Jonas Eugène Kota. De même, Florence Kavira se prépare à un duel avec Ernest Mukuli pour le secrétariat général adjoint.
Enfin, la présidence de l’organe d’autorégulation des journalistes congolais semble rester dans une zone de confort, avec le trio Modeste Shabani, Kamanda wa Kamanda et Moise Musangana en lice, alors que Jean-Marie Kassamba et Jonathan Bilari ne sont pas en compétition.
Ce statu quo soulève des interrogations sur les orientations futures de l’UNPC et sur la capacité de ses leaders à répondre aux défis contemporains de la presse. Les délégués s’attendent à des débats passionnés et à des propositions innovantes pour “revitaliser” la profession.
Nicolas Kayembe