L’AS Vita Club de Kinshasa, traverse une période tumultueuse après la démission de son entraîneur principal, Abdeslam Ouaddou. Cette décision a été annoncée lors d’une conférence de presse qui a suivi la défaite de l’équipe contre le FC Stellenbosch en Afrique du Sud, un revers qui a visiblement pesé lourdement sur les épaules du technicien marocain.
Dans un communiqué publié le 16 septembre, le club a officialisé la cessation de ses fonctions, tout en indiquant qu’il attend des propositions de son avocat pour régler la question financière qui l’oppose à l’ancien entraîneur. “Pour tirer les conséquences financières et administratives de cette décision, le club va entamer les échanges avec, désormais son ancien entraineur principal pour une fin amicale”, peut-on lire dans ce communiqué.
La défaite face au Stellenbosch, marquée par un score (2-0), a été le catalyseur de cette démission. Abdeslam Ouaddou a exprimé son ras-le-bol face aux conditions difficiles dans lesquelles il devait travailler, notamment le manque de joueurs titulaires en raison de problèmes administratifs liés aux passeports. “Je ne peux pas continuer dans de telles conditions”, avait-il déclaré, soulignant l’impossibilité de mener à bien sa mission dans un contexte aussi précaire.
À la suite de cette démission, l’entraîneur adjoint, Pascal Grosbois, se retrouve propulsé sur le devant de la scène en tant qu’intérimaire. Cependant, son manque de diplôme reconnu par l’UEFA ou la CAF complique la situation, d’autant plus que le club est à quelques jours d’un match crucial contre le même adversaire. Ce rendez-vous, qui aura lieu le 22 septembre, est essentiel pour les espoirs de qualification de V.Club en Coupe de la Confédération.
L’avenir des Moscovites semble incertain, alors que la direction devra agir rapidement pour trouver un nouvel entraîneur capable de redresser la barre. Les V.Clubiens, déjà inquiets après une entame de saison difficile, attendent des réponses et des actions concrètes pour relancer une équipe qui a toujours été synonyme de fierté et d’excellence au pays.
Nicolas Kayembe