Le dernier match de l’AS Vita Club en Coupe de Confédération de la CAF contre Stellenboschs FC a pris une tournure inattendue, marquée par une tension palpable entre Raoul Shungu, rappelé à la hâte pour remplacer le technicien marocain Abdeslam Ouaddou, son prédécesseur.
Après un match nul (1-1) synonyme d’élimination, Shungu n’a pas hésité à blâmer Ouaddou pour la préparation de l’équipe, affirmant qu’il avait hérité d’une équipe à « double facette », entre une préparation de huit semaines et une autre de seulement trois jours. “Aujourd’hui nous avions une équipe de V.Club à double facette. La première c’était en première période une équipe de V.Club préparée pendant huit semaines par le coach Abdeslam et la deuxième facette une équipe de V.Club préparée pendant 3 jours par Raoul shungu”, avait-il déclaré.
La réaction d’Abdeslam Ouaddou n’a pas tardé. Dans une déclaration qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux, il a accusé Shungu d’absence d’honnêteté, rappelant que les décisions tactiques avaient été prises ensemble. “Raoul Shungu a juste oublié d’être honnête et de préciser que je n’ai eu aucun rôle sur ce match, qu’il était au sein du staff et que l’on a travaillé ensemble, il le sait il a participé à tous les choix tactiques avec moi durant notre collaboration”, réplique-t-il.
Le marocaina a également souligné que l’élimination était due à des circonstances défavorables lors du match aller, notamment l’arrivée tardive de l’équipe, sans entraînement préalable, ce qui a mis en lumière les défis logistiques auxquels ils ont dû faire face. “Je pense en l’occurrence qu’au lieu de se tirer la couverture sur lui (ce qui n’est pas très loyal par dessus le marché), il aurait dû préciser que la qualification se perd sur le match aller, où l’équipe arrive à 04h00 du matin le jour de match sans entraînement la veille du match et la fatigue…”, souligne-t-il.
Alors que les Moscovites cherchent à rebondir après cette élimination, les deux hommes semblent engagés dans une bataille d’ego. Reste à voir si cette rivalité se transformera en une force constructive ou si elle continuera à diviser.
Nicolas Kayembe