Le TP Mazembe, club emblématique du football congolais, est plongé dans une polémique éclatante suite aux accusations graves concernant son attaquant, Fily Traoré.
Arrivé en 2020 et fort d’une saison impressionnante, Traoré semblait être un atout majeur pour le club. Pourtant, son prolongement de contrat jusqu’en 2027 est désormais remis en question par des allégations troublantes qui pourraient ternir la réputation du club.
Selon des sources proches du dossier, Traoré aurait récemment signé un contrat avec le club libyen Asswehly SC, affirmant que le TP Mazembe l’aurait retenu contre son gré. Le journaliste Micky Junior évoque une situation alarmante où le joueur aurait été victime de menaces et d’intimidation, allant jusqu’à la confiscation de son passeport.
La gravité de la situation a attiré l’attention des autorités diplomatiques, avec l’ambassade libyenne à Kinshasa demandant une intervention officielle du gouvernement congolais pour la restitution du passeport de Traoré. Cette demande souligne l’importance d’un cadre légal respectueux des droits des joueurs, même au sein des clubs les plus prestigieux.
Le consulat du Mali en RDC s’est également mêlé de l’affaire, exigeant un “passage libre” pour le joueur, ce qui explique les implications internationales de cette situation. Le traitement réservé à Traoré pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières congolaises, appelant à une réflexion sur les droits des joueurs dans le football africain.
Face à ces allégations graves, les Corbeaux n’ont pas encore réagi publiquement, laissant planer le doute sur la situation. Alors que l’issue de cette affaire demeure incertaine, elle soulève des questions pressantes sur la protection des joueurs et les pratiques éthiques dans le monde du football.
Nicolas Kayembe