Le jeudi 17 octobre, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a participé activement à la réunion annuelle du Comité d’orientation stratégique (COS) dédiée au contrat de désendettement du développement entre la RDC et la France, aux côtés de l’ambassadeur français, Remy Maréchaux, et d’autres membres du gouvernement.

Ce contrat novateur vise à réinjecter dans l’économie congolaise les fonds de remboursement des dettes, des ressources cruciales pour financer des projets de développement au bénéfice des populations locales.
Les premiers résultats de ce programme sont déjà visibles. Grâce à cette initiative, 700 nouvelles salles de classe ont été construites, permettant d’améliorer l’accès à l’éducation pour de nombreux enfants. De plus, plus de 28 000 enseignants ont été accompagnés vers la retraite, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des ressources humaines dans le secteur éducatif.
En outre, 23 mini réseaux d’adduction d’eau ont été mis en place dans la périphérie de Kinshasa, fournissant de l’eau potable à 400 000 personnes, une avancée significative pour la santé et le bien-être communautaire.
Lors de son intervention, Doudou Fwamba a souligné l’importance d’intensifier les discussions entre les différentes parties prenantes afin d’assurer une meilleure planification et exécution des projets prévus pour la seconde phase du contrat. Cette phase mettra un accent particulier sur la ville de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental, où les besoins en infrastructures et en services sont pressants.
Cette réunion s’inscrit dans la volonté du président Félix Tshisekedi d’améliorer les conditions de vie des Congolais. Avec le soutien de la France, la RDC se donne les moyens de transformer sa dette en levier de développement, ouvrant ainsi la voie vers un avenir plus prometteur pour ses citoyens.
JS