Le discours du Président de la République, Félix Tshisekedi devant les tshopolais à Kisangani, n’avait aucun lien avec un quelconque troisième mandat. Pour le fils du sphinx de limeté, c’est une brèche sur laquelle l’opposition, en perte de vitesse, veut s’accrocher pour manipuler la population.
«Ce que j’ai dit à Kisangani n’avait aucun lien avec un quelconque 3ème mandat», a-t-il réagi dans un meeting à Lubumbashi où il séjourne depuis ce samedi 16 novembre avant de préciser «Mais, cette fameuse opposition, qui n’a rien à proposer, qui a mordu la poussière très sérieusement lors de dernières élections, cherche à manipuler la population disant non au 3ème mandat. Qui leur a parlé du 3ème mandat?»
Cependant, le Président de la République et Félix Tshisekedi a réaffirmé sa détermination à mettre en place, d’ici l’année prochaine, une commission composée des congolais pour revoir la constitution.
«vous avez vu dans cette constitution à l’article 217 , on veut nous obliger à abandonner une part de notre souveraineté à des Etats voisins. Et on nous dit qu’on a pas le droit de revoir ça , qui est celui là qui va m’interdire moi, le garant de la nation à n’est pas parler. Je vous confirme encore ce que j’avais dit à Kisangani , l’année prochaine je veux réunir une commission des congolaises et des congolais bien pensant qui sont issus des plusieurs disciplines et dont l’objectif sera de revoir cette constitution»
Et d’ajouter :« des propositions vous serons présenter à vous peuple congolais. D’abord à travers vos élus et si cela est nécessaire, nous consulterons la population, le peuple congolais décidera de lui-même s’il doit s’arrêter à la révision ou carrément aller au changement de la constitution. Personne, vous avez attendu personne ne changera mon avis sur cette question».
Des leaders de l’opposition et de la société civile réunis au sein de la coalition «sursaut national», ont lancé depuis le samedi 9 novembre, une compagne de sensibilisation contre la révision de la constitution annoncée par le chef de l’État Félix Tshisekedi et un troisième mandat.
JM