Un individu arrêté dimanche à Kinshasa pour port illégal d’une tenue militaire a jeté un pavé dans la mare en accusant Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, d’être impliqué dans l’affaire. Cette déclaration a immédiatement déclenché une vive polémique, alimentant les tensions politiques déjà palpables en RDC.
Face à ces accusations, le parti au pouvoir a réagi fermement à travers un communiqué, qualifiant l’affaire de « pur montage » destiné à salir l’image du parti et de son secrétaire général. Le parti présidentiel a rejeté toute implication, affirmant qu’il n’avait aucune raison de constituer une milice et dénonçant une manœuvre politicienne orchestrée contre lui.
Pour contrer ces accusations, l’UDPS a annoncé son intention de saisir l’auditorat militaire afin de faire la lumière sur l’origine de la vidéo incriminée. L’objectif : identifier les auteurs de ce qu’elle qualifie de « cabale » et obtenir des éclaircissements sur les circonstances exactes de l’arrestation.
Cette affaire survient alors que le climat politique en RDC est marqué par une montée des tensions, notamment autour de débats sur un éventuel changement de Constitution. Les accusations croisées entre formations politiques se multiplient, exacerbant la méfiance et les divisions.
Désormais, la justice devra établir les faits et identifier les véritables responsables derrière cette affaire de port illégal d’uniforme militaire. Pendant ce temps, l’UDPS semble déterminée à protéger son image et à répondre point par point à ce qu’elle considère comme une attaque politique.
Nicolas Kayembe