Ce mercredi 11 décembre, le Palais du Peuple a vibré au rythme d’un discours déterminant du président de la République Félix Tshisekedi, qui a exposé l’état de la Nation devant les parlementaires réunis en Congrès.
Dans une ambiance marquée par l’espoir, le chef de l’État a mis en avant les succès obtenus grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques, soulignant le rôle essentiel du ministre des Finances, Doudou Fwamba, dans la stabilisation du taux de change.
Tshisekedi a annoncé avec fierté que, à la date du 27 novembre 2024, les réserves internationales du pays avaient atteint 6 milliards 117 millions de dollars, une somme capable de couvrir 14 semaines d’importations. Cette performance, selon le président, témoigne d’une économie en voie de redressement, capable de surmonter les défis externes et de se positionner de manière plus solide sur la scène internationale. “Nous avons renforcé notre capacité à faire face aux incertitudes économiques”, déclare-t-il.
Au-delà des chiffres, le président a insisté sur les améliorations apportées au cadre macroéconomique, qui ont permis de créer un environnement des affaires plus attractif. Ces avancées, soutenues par la mobilisation de financements à des conditions plus favorables, ont élargi les capacités d’investissement du Trésor public, ouvrant ainsi la voie à des projets structurants qui transformeront le paysage économique du pays.
“Nous avons stabilisé le cadre macroéconomique, amélioré l’environnement des affaires et mobilisé des financements à des conditions plus favorables. Ces avancées ont élargi nos marges de trésorerie et permis au Trésor public de financer des projets structurants”, avance-t-il.
Avec 420 députés et 92 sénateurs présents lors de cette séance, l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les institutions politiques a été salué. Ce discours, empreint de promesses et de perspectives, marque un tournant pour le pays, où la vision d’un avenir économique prospère semble enfin à portée de main.
Nicolas Kayembe