Le recrutement, la formation et l’appui logistique aux nouvelles unités figurent parmi les priorités de la réforme de la police en République démocratique du Congo, a déclaré mercredi le commissaire général Dieudonné Amuli, au cours d’un entretien avec la chargée de mission du Chef de l’État.
« Le commissaire général de la Police nationale congolaise, Dieudonné Amuli a présenté les différents problèmes que connaît la PNC dans son fonctionnement, problèmes résumés en quatre piliers, à savoir le recrutement et la formation pour une police professionnelle, la dotation en équipements et matériels de travail, la prise en charge de l’homme ainsi que la construction d’infrastructures nécessaires », a fait savoir à l’ACP une source de la Présidence.
Selon cette source, le commissaire général Amuli a affirmé que l’amélioration de ces quatre piliers permettra de rajeunir la Police nationale congolaise.
Il a aussi félicité la chargée de mission du Chef de l’État pour le suivi de la réforme de la PNC, Clarisse Kanku pour sa nomination, tout en remerciant le Commandant suprême des Forces armées et de la Police nationale, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour la réorganisation de ce service de l’ordre.
Les participants à la réunion
A son tour, Clarisse Kanku a qualifié cette séance de travail de « retrouvailles » car, a-t-elle souligné, « je suis de la maison, je connais tous les problèmes. Je vous ai écouté, mais je vais revenir pour vous répondre ».
Elle a souhaité travailler en symbiose avec la PNC pour atteindre les objectifs assignés, tout en recommandant au commissaire général de désigner un point focal qui fera l’interface entre le commissariat général de la Police nationale et son cabinet, afin de maintenir une connexion constante et ainsi travailler efficacement à la résolution des problèmes que rencontrent les hommes en uniforme.
La Police nationale congolaise est butée, depuis quelques années, à de nombreuses difficultés de fonctionnement et d’organisation causées notamment par l’insuffisance du personnel et des moyens logistiques, l’empêchant ainsi de faire face à certains phénomènes persistants tel que le banditisme urbain, rappelle-t-on.
Avec ACP