« Il se trouve que malheureusement la crise de la farine de maïs a été occasionnée par quelques individus visiblement malintentionnés qui, avec quelques connexions en Zambie, ont obtenu que la Zambie décide de ne plus vendre le maïs à la RDC, son voisin direct », tonne Patrick Muyaya dénonçant une main noire derrière cet arrêt de connexion avec la Zambie.
Depuis plusieurs semaines, les provinces du Grand Katanga et du Grand Kasaï en République Démocratique du Congo (RDC) sont confrontées à une vive inquiétude concernant l’approvisionnement en farine de maïs. Le prix du sac de 25 kilos de maïs a explosé, atteignant plus de 100 000 FC.
Selon le porte-parole du gouvernement congolais, cette crise est due à certains individus malintentionnés qui ont des connexions avec la Zambie, pays qui a décidé de ne plus vendre sa farine de maïs.
« C’est la Zambie qui vend le maïs au Kenya, à l’Éthiopie et à d’autres pays de l’Afrique de l’Est. Et pire encore l’interdiction de toute cargaison venant d’autres d’Afrique australe d’arriver en République démocratique du Congo », déclare le ministre de la Communication et médias.
Cependant, Patrick Muyaya rassure que le gouvernement s’emploie à trouver des solutions à cette crise. Mais, dit-il, l’idée reste celle de renforcer les capacités de production locale pour nourrir les congolais.
Cette situation a des répercussions dramatiques sur la population de Lubumbashi et d’autres coins du Haut-Katanga font face à la persistance de la crise en fourniture de farine de maïs. Elle se retrouve confrontée à une hausse soudaine et importante du coût de la vie.
Ce produit de première nécessité consommé dans la zone sud-est de la République Démocratique du Congo se négocie jusqu’à 100 000 FC. Ce qui pousse le gouvernement central à multiplier des contacts pour résorber cette crise.
Nicolas Kayembe