A N’djili Brasserie, un des quartiers reculés de N’sele, une femme du nom de Fatima travaille sans relâche pour nourrir sa famille en vendant des tomates qu’elle cultive elle-même.
Le jour commence tôt pour Fatima, qui se lève avant l’aube pour aller récolter ses tomates dans un jardin situé à 10 km de sa maison. Elle les trie et les nettoie méticuleusement avant de les mettre en vente sur le marché local sur l’avenue Sanda au long des artères poussiéreuses de N’djili Brasserie.
En dépit de son faible capital, ce travail lui permet de vivre et de prendre soin de sa famille. Toutefois, la conservation des tomates non vendues constitue un défi, car elles risquent de pourrir.
Fatima est une mère de deux enfants, Fatou et Cyril, qui sont encore jeunes et ont besoin d’une alimentation équilibrée pour grandir en bonne santé. Son mari travaille dans une carrière des moellons située à tout près de la rivière N’djili. Le salaire de son mari contribue pour les frais scolaires des enfants.
« Aujourd’hui, il n’y a pas de place pour l’oisiveté. Il ne faut pas rester les bras croisés. Je rentre tous les jours à 18h. Mon mari exerce le métier des creseurs des moellons vers la rivière N’djili », explique cette femme d’une quarantaine.
Fatima doit faire face à toutes les difficultés de la vie quotidienne. Malgré les défis auxquels elle doit faire face, Fatima ne baisse pas les bras et poursuit ses efforts pour nourrir sa famille. Elle espère ainsi leur offrir un avenir meilleur et une vie plus confortable.
« L’essentiel est de satisfaire les besoins de la famille. Aujourd’hui, nous essayons de mettre ensemble ce que nous avons gagné pour nourrir les enfants » raconte-t-elle tout près de sa bassinette de tomates.
Au-delà de l’histoire personnelle de Fatima, cette situation révèle également les difficultés rencontrées par de nombreuses familles dans la région, en particulier celles qui vivent dans des zones rurales éloignées. Le manque d’emplois et de moyens de subsistance peut conduire certaines personnes à prendre des risques pour subvenir à leurs besoins.
En fin de compte, le courage et la détermination de femmes comme Fatima méritent notre respect et notre soutien. Leur histoire nous rappelle que la vie peut être difficile, mais qu’il est possible de relever les défis avec persévérance et détermination.
Nicolas Kayembe