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Augustin Kabuya compare les discours de Katumbi à celui de Radio télévision libre des Mille Collines

Le secrétaire général de l’UDPS-Tshisekedi, Augustin Kabuya, a vivement critiqué le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, pour avoir présumément mené une campagne de haine tribale contre le président Félix Tshisekedi.

Kabuya a dénoncé un discours similaire à celui diffusé par la Radio télévision libre des Mille Collines en 1994, qui avait incité au génocide des Tutsi au Rwanda.

« Aujourd’hui, le monde doit retenir une chose : Félix Tshisekedi n’est pas combattu parce qu’il gère mal le Congo, (mais) c’est parce qu’il est muluba », dit Kabuya, expliquant qu’ « il est combattu seulement à cause de ses origines ». C’est pourquoi, poursuit-il, je demande à toutes les organisations de sanctionner Moïse Katumbi. « Il ne mérite pas de diriger le Congo », souligne-t-il. « Ce que les députés nationaux et provinciaux de Katumbi ont développé comme discours (à caractère tribal), de tels genres de situation se sont passés au Rwanda avec la Radio Mille Collines », se rappelle-t-il, soulignant qu’ « ils ont fait semblant de ne pas sanctionner leurs poulains, ça c’est la politique de deux poids, deux mesures.

J’étais en Europe, j’observais si réellement ils vont jouer franc jeu, c’est inacceptable. Félix Tshisekedi n’avait pas demandé à Dieu de le créer Kasaïen ».

Selon Kabuya, Tshisekedi n’est pas combattu pour ses actions en tant que président, mais à cause de ses origines mulubas. « Félix Tshisekedi n’est pas combattu parce qu’il gère mal la République démocratique du Congo, il est combattu par Katumbi à cause de ses origines », évoque-t-il.

Il a appelé tous les décideurs à sanctionner Katumbi. « Nous ne l’accepterons jamais. Tous les décideurs, condamnez Katumbi puisque ce sont les députés de son parti Ensemble pour la République (qui ont tenu des discours de haine contre les Kasaïens », conclut-il.

Cependant, deux députés de son parti ont été accusés d’avoir véhiculé des messages tribaux après la répression policière de la marche de l’opposition le samedi 20 mai.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a également exprimé sa préoccupation concernant les discours de haine et la rhétorique qui divise lors de son entretien avec le président Tshisekedi.

Nicolas Kayembe

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